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Marie-J. Gérin-Lajoie, visionnaire! |
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À 20 ans, Marie-J. Gérin-Lajoie avait tout en main pour réussir une vie personnelle et sociale brillante : intelligence, beauté, aisance financière!
Née dans une famille bourgeoise de Montréal, elle est la seule fille de Marie Lacoste, réputée pour son combat pour l'égalité des femmes, et d'Henri Gérin-Lajoie, avocat.
Petite-fille de l'honorable Alexandre Lacoste, juge en chef de la Cour provinciale, Marie-J. selon le dessein de sa mère, Marie Lacoste, devait devenir comme elle, une "femme du monde", épouse et mère. |
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Mais, pendant ses études au Bac, Marie-J. entrevoit déjà de faire autrement. |
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À propos d’octobre 1911 |
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En 1910, Marie-J. a déjà réussi tous les examens aux Études supérieures. Mais l'Université n'accepte pas que l'étudiante obtienne son Bac après deux ans d'études. C'est ainsi qu'elle attend une année avant d'obtenir son Bac ès Arts, se classant au premier rang devant tous les étudiants québécois inscrits à ce programme et mérite ainsi la bourse attribuée à ce rang.
Mais c'est à l'étudiant qui s'est classé deuxième qu'on a remis la bourse, parce qu'elle est une femme et qu'une femme n'a nullement besoin d'une bourse pour élever une famille! |
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