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Pionnières de l’action sociale

Série Balado

Une incursion inédite chez les Sœurs du Bon-Conseil de Montréal

Saviez-vous qu’il existe au Québec une communauté de sœurs féministes, militantes et engagées? La communauté des Sœurs du Bon-Conseil ressemble peu à l’idée qu’on se fait de religieuses cloîtrées, silencieuses. La réalisatrice Maude Petel-Légaré se voit ouvrir les portes du couvent et passe une semaine en leur compagnie, le jour, le soir et même la nuit. Découvrez l’histoire particulière de cette communauté dans cette série documentaire en quatre épisodes.

Vous y entendrez les voix uniques de Sœur Gisèle, sœur Lorette, sœur Marcienne et plusieurs autres. Vous vivrez un jour de la vie au couvent avec Maude, et vous entendrez les réflexions de la réalisatrice au fur et à mesure de sa découverte de la riche histoire des Sœurs du Bon-Conseil. Cette communauté, fondée en 1923 par une jeune québécoise dans la vingtaine, Marie Gérin-Lajoie, a écarté de son quotidien les notions hiérarchiques typiques aux organisations religieuses et a contribué à définir la notion de travail social au Québec.

Entrepreneures, collaboratives, les pieds solidement ancrés dans les quartiers populaires de Montréal et d’ailleurs, les Sœurs du Bon-Conseil ont innové en fondant une série d’organismes à vocation sociale qui sont aujourd’hui dirigés par des laïques.

Pionnières de l’action sociale met en lumière une communauté discrète qui, sans fanfare, a contribué à façonner le Québec moderne.

Épisode 1

Centenaires et avant-gardistes

Sœur Gisèle, Sœur Lorette et Sœur Marcienne ont 80 ans révolus. Maude Petel-Légaré, qui les rencontre, en a 26. D’une rive à l’autre de la vie, une rencontre se tisse au fil des échanges et des horizons communs se découvrent.

Enregistrés au couvent situé sur le boulevard Gouin à Montréal, les entretiens de cet épisode témoignent de l’amour et de l’admiration que les sœurs ont pour leur fondatrice, Marie Gérin-Lajoie, et de l’intention derrière la fondation de leur communauté en 1923. Maude s’étonne de ne pas avoir davantage entendu parler de cette femme dans ses cours d’histoire, ou dans les courants féministes auxquels elle s’identifie.

C’est que cette communauté est la toute première au Canada à s’intéresser à ce que Marie Gérin-Lajoie nommait alors les « intérêts féminins », c’est-à-dire, la première à faire du féminisme l’objet de la fondation d’une communauté religieuse.

Épisode 2

La joie au cœur de l’action

Dans ce deuxième épisode, Maude se voit offrir un tour guidé du couvent et y capte des scènes de la vie quotidienne : le travail social le jour, les repas pris ensemble, la partie de carte du soir, et surtout, le rituel de la lecture de l’actualité sociale et politique dans les pages du Devoir. Un sentiment de joie se dégage de l’ensemble alors que Maude s’apprête à passer la nuit à la résidence.

Maude poursuit ses entretiens de fond et reçoit des témoignages sur l’esprit de simplicité de la communauté, où la hiérarchie est peu mise de l’avant. Elle aborde la préoccupation des sœurs pour la cause des femmes et plusieurs actions et organismes sociaux que la communauté a initiées.

Épisode 3

Femmes de foi, femmes d’action

Ce troisième épisode débute sur la scène de la messe matinale à laquelle Maude a assisté à son réveil. Maude découvre ce qu’est la spiritualité ignacienne : la perspective que c’est l’action qui doit être au cœur d’un engagement spirituel.

Un entretien avec Sœur Lorette, anciennement directrice générale du Centre social d’aide aux immigrants, un organisme fondé par la communauté, illustre comment les sœurs agissent dans leur milieu, et l’épopée de cet organisme, qui s’est transformé avec l’évolution des différentes vagues d’immigration au sein de la société québécoise.

Au fil de ses échanges qui se poursuivent avec Sœur Gisèle, on comprend pourquoi la communauté reçoit autant de copies du journal Le Devoir chaque matin…

Épisode 4

Féministes d’hier à aujourd’hui

Aujourd’hui, d’un historique de près de 250 membres, il reste une trentaine de sœurs, âgées pour la plupart de plus de 80 ans. Alors que la communauté fête son 100e anniversaire, elle fait face au fait qu’il n’y aura pas de 125e à célébrer.

Maude aborde de front cette réalité délicate avec Sœurs Gisèle, Lorette et Marcienne, et le legs qu’elles souhaitent transmettre. Elles témoignent du fait que leur vision d’une société égalitaire pour tous, et juste envers les femmes, est portée aujourd’hui par des laïques.

Quelles valeurs les jeunes féministes d’aujourd’hui ont-elles en commun avec la communauté fondée en 1923 par Marie Gérin-Lajoie?

Comment nous auditeurs, qui sommes inspirés par l’action sociale, pouvons faire perdurer un tel héritage? Maude témoigne à son tour pour clore la série : un mot passionné sur la pertinence du travail social sous toutes ses formes, et la continuité qu’elle voit entre le travail des sœurs d’hier et des féministes, bénévoles et personnes engagées pour la société d’aujourd’hui.

Série Vidéo

100 ans dans l’histoire de la congrégation en images

L’histoire d’une femme extraordinaire, donnant notamment naissance à une congrégation unique, dont l’œuvre s’est perpétuée sur plus de 100 ans. Retracez son parcours et découvrez l’histoire de celles qui ont été à l’avant-garde dans les enjeux sociaux.

Vidéo 1  |  Marie Gérin-Lajoie (1890-1971)
Vidéo 2  |  100 ans d’histoire (1923-2023)
Vidéo 3  |  Le legs

Exposition « Un siècle d’action sociale »

Cette exposition itinérante composée de dix bannières circule présentement dans divers lieux de la province afin de faire connaître l’histoire de la communauté des Sœurs du Bon-Conseil de Montréal et leur important legs à la collectivité.

Bannière 1
Fin du 19e siècle

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Bannière 2
Début du 20e siècle

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Bannière 3
De 1890 à 1922

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Bannière 4
Année 1923

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Bannière 5
De 1926 à 1940

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Bannière 6
De 1930 à 1970

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Bannière 7
De 1940 à 1970

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Bannière 8
De 1970 à 1990

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Bannière 9
Fin du 20e siècle

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Bannière 10
Début du 21e siècle

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Capsules animées sur la pensée de MGL

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